venerdì, maggio 05, 2006

 

ultime notizie da Nyamilima

Il parroco della missione cattolica di Nyamilima sentito per telefono questa mattina mi ha detto che nei giorni scorsi il villaggio ha vissuto di nuovo momenti tragici.
Ad una azione di "disturbo"degli Interhamwe è seguita una "spropositata" reazione dell'esercito congolese: cannoneggiamenti, ruberie nel villaggio, diversi morti e case distrutte.
Questa mattina si era in attesa dell'elicottero della MONUC con i soliti "capoccioni" a bordo per l'ennesimo punto della situazione, suppongo.
Di seguito un bollettino ufficiale della Monuc sui fatti. A quanto pare ci sono ancora di mezzo i Maï Maï, e dire che nel novembre scorso si stavano consegnando e tutti davano, ottimisticamente, per risolto il problema dei Maï Maï.

KINSHASA, 2 mai 2006 (AFP) - Quinze personnes, dont six rebelles hutus rwandais, huit civils et un soldat de l'armée congolaise, ont été tuées dans deux attaques lundi et mardi au Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris de source militaire congolaise.Ces attaques ont été menées par des rebelles hutus rwandais associés à des miliciens congolais locaux Maï Maï, dans deux localités, à Nyamilima (lundi) et à Katwerugu (mardi), sur le territoire de Rutshuru, à environ 75 km au nord-est de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, selon un officier congolais basé à Goma, s'exprimant sous couvert d'anomymat.Sept civils ont été tués et six blessés au cours de combats entre l'armée et des rebelles hutus associés à des combattants Maï Maï, selon la même source.Ce bilan a été confirmé par le centre médical de Nyamilima, a-t-on appris auprès du bureau de la Mission de l'Onu en RDC (Monuc) à Goma.Au cours de la seconde attaque, très tôt ce mardi dans le village voisin de Katweguru, six rebelles hutus rwandais, un soldat congolais et un civil ont été tués, selon un bilan de l'armée congolaise qui n'a pas encore été confirmé par d'autres sources.Ces deux attaques interviennent moins d'une semaine après le lancement d'une opération conjointe de la Monuc et de l'armée congolaise pour déloger des rebelles hutus des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) du parc des Virunga, proche des villages attaqués.Au cours de cette opération, qui avait mobilisé 300 Casques bleus indiens et 600 militaires congolais, un camp des FDLR a été détruit à Rive, à moins de 10 km de Katweguru."On peut se demander à quoi servent finalement ces opérations, quand on voit ensuite la violence des attaques dirigées contre les civils", a déclaré à l'AFP un observateur des Nations unies basé au Nord-Kivu, s'exprimant sous couvert d'anonymat."Nous faisons de la sensibilisation, pour inciter les combattants Maï Maï à intégrer le programme national de désarmement, et les rebelles rwandais à accepter un rapatriement au Rwanda. Certains acceptent, mais au compte-goutte", a-t-il poursuivi.Plusieurs agences humanitaires ont par ailleurs récemment dénoncé le déplacement de près de 150.000 civils au Nord-Kivu, à la suite d'opérations militaires menées ces derniers mois.Les FDLR, basées depuis 12 ans dans l'est de la RDC, région frontalière du Rwanda, sont composées de membres de l'ancienne armée rwandaise, dont certains sont accusés d'avoir participé au génocide de 1994 au Rwanda, et de jeunes combattants recrutés alors qu'ils étaient encore enfants.Leur présence en RDC est considérée par la communauté internationale comme l'une des principales sources d'insécurité dans la région.

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